Bonne soirée avec ce classique du gore-à-marionettes de Peter Jackson où nous apprîmes quelques choses, ainsi:
La playlist:
Hier soir nous badigeonnâmes nuitament un pan de mur du local du 27 de la rue Gaston Brûlé et testâmes l’écran fraichement peint avec un vieil épisode de 36 15 Code LISA. Rendez-vous fût pris pour de nouvelles aventures psynématographiques dimanche soir prochain (3 juillet), la programmation est ouverte à toutes vos suggestions les plus idiotes.
Aka “attack of the mushroom people”
Un groupe d’explorateur découvre une île déserte sur laquelle pousse de mystérieux champignons hallucinogènes, leurs tribulations les amèneront à faire la rencontre d’une indicible abomination. Par le réalisateur de la série des Godzilla et autres ersatz rampant et volant.
à partir de 18 heures petit apéro et premier film à 18h30:
“La dialectique peut-elle casser des briques” de René Viénet (1973)
un film de kung fu chinois redialogué (on disait “détourné” à l’époque) à la mode situationiste . En gros gars s’oppose aux bandes organisées du grand capital qui menacent de dépouillé les prolo-villageois du peu qui leur reste. En bondissant partout comme un gros lapin et en distribuant les torgnolles il donne bien du fil à retordre aux administrateurs corrompus de la pauvreté organisée.
et puis après une pose, à 20h30:
“Kozure Okami : oya no kokoro ko no kokoro” de Buichi Saito (1972)
Itto, un samouraï déchu erre avec son fils, Daigoro, qu’il trimballe dans un landeau trés spécial. Au passage, il assassine n’importe qui pour quelques pièces d’or et poursuit sa vengeance contre les membres du clan des Yagyu.
“Baby cart 4: l’âme d’un père , le coeur d’un fils” est , comme les 5 autres films de la série Baby Cart, bourré de cinglés du sabre qui se suicident pour un oui ou pour un non, de tatouages (trés bien) mal placés, de formidables giclées de sang et d’oeillades méprisantes comme dans les meilleurs westerns spaghettis. Le tout emmitouflé dans les paysages remarquables d’un Japon champêtre et arriéré…
(film japonais en VOST adapté de la BD “Lone Wolf and Cub”)
griboullé par starsk le lâche
dépoussiérage des strapontins avec une soirée consacrée
aux liquides frelatés et à leurs effets sur le bon peuple:
> STREET TRASH (jim muro – 1987)
une boisson nouvelle et trés addictive “explose”
la mortalité au sein d’une communauté de zonards
> LES RAISINS DE LA MORT (jean rollin -1978)
dans un coin reculé de franchouillie, la vinasse
déclenche une épidémie de “zombialgie aiguë”
(spéciale dédicace aux vendangeurs!)
Projection à 19h:
CANNIBAL! THE MUSICAL de Trey Parker (1996) – 95 mn
Une histoire incroyable de un mineur qui perde son amour pour l’or et commence son passion de le viande humaine… mais, evidement, c’est un musicale et du coup ça pose un regarde relativement leger sur le sujet…
Apéro, etc. vers 21h suivi de:
THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW de Jim Sharmen (1975) – 100 mn
le phénomène culte en vrai de vrai. C’est un film genial. Trop genial presque…
