griboullé par starsk le lâche

dépoussiérage des strapontins avec une soirée consacrée
 aux liquides frelatés et à leurs effets sur le bon peuple:
 
> STREET TRASH (jim muro – 1987)
 
une boisson nouvelle et trés addictive “explose”
 la mortalité au sein d’une communauté de zonards
 
> LES RAISINS DE LA MORT (jean rollin -1978)
 
dans un coin reculé de franchouillie, la vinasse
 déclenche une épidémie de “zombialgie aiguë”
 (spéciale dédicace aux vendangeurs!)

ATTENTION ! CHANGEMENT DE LIEU EXCEPTIONNEL !

Cette séance aura lieu cette fois à L’ESPACE AUTOGERE DES TANNERIES, 17 Bd de Chicago, en cloture du Festival de Maloka.

Le CINE CLUBB est gratuit mais on demande juste une contribution libre pour les boissons et la bouffe pour donner un peu de fric au Local qui nous accueille.

Projection vers 19h:

CREATURE FROM THE BLACK LAGOON de Jack Arnold (1954) – 79 mn

Un classique du genre! La vilaine créature amphibie qui tombe amoureuse d’une jeune fille de l’expédition en charge de la capturer!

Apéro, etc. vers 20h30 suivi de:

FRIDAY THE 13th PART 3-D (1982) de Steve Miner (1982) – 95 mn

2 episodes plus tard, les ados n’ont toujours pas compris qu’ils auraient mieux fait de rester chez eux et manger des frites… Jason Voorhees erre toujours dans les bois et n’a pas envie qu’on perturbe sa sérénité provinciale. Un tueur bricoleur peu locace avec un masque de hockey fraichement découvert – parce que le style c’est important…

Projection à 18h:

CITY OF THE LIVING DEAD / FRAYEURS de Lucio Fulci (1980) – 93 mn

Cinéaste italien un peu fourre-tout et génie à ses heures, réalisateur sans complexes d’une flopée de gialli, zombies et quelques westerns parmi d’autres, Fulci aborde ce film sur fond de suicide de prêtre, hallelujah, ce qui finit forcément par ouvrir les portes de l’enfer, bah ouais… Dans cette atmosphère un peu tendue, seules 4 personnes comprennent ce qu’il se passe car elles sont: 1. très fouineuses, un journaliste et un psychiatre, 2: très mentales, la patiente du psy et une jeune fille aux pouvoirs psychiques. Ca fait déjà beaucoup mais c’est sans compter cette nouvelle sorte de zombies qui n’hésitent pas de façon aléatoire à courir ou encore se téléporter… Tout est permis ici, même les gros plans éclaboussures propres au genre.

Apéro & Bouffe dans la foulée avec du seitan de la mort et autres viscères végétales puis reprise à 20h30:

THE STUFF de Larry Cohen (1985) – 93 mn

Réalisateur du Monstre Est Vivant, du Les Monstres Sont Toujours Vivants et La Revanche Des Monstres, Larry Cohen se lance dans un genre communément appelé “la substance venue de l’espace et dont on ne sait rien au début du film”. Ce truc est découvert dans une mine, goûté par quelqu’un qui après un “hmmm, c’est bon” se décide à commercialiser ce dessert que tout le monde semble trouver ultime. En fait, la libre entreprise et l’ultra capitalisme c’est pas si cool parce que l’Amérique va vite se retrouvée débordée avec plein d’ennemis intérieurs! Qui peut les arrêter? Un ex-agent du FBI reconverti en espion industriel (ben oui…) et un ado sans super-pouvoirs (zut…)? A toi de me le dire…

DROWNING BY NUMBERS de Peter Greenaway (1988) – 118 mn

Trois générations de femmes, un mère, sa fille et sa nièce – toutes s’appellent Cissie Colpitts – décident de noyer leurs maris. Le médecin légiste, joueur invétéré du nom de Madgett, se retrouve impliqué dans de fausses expertises afin de dissimuler les meurtres. L’histoire est rythmée par l’apparition successive de nombres de 1 à 100.

C’est un film plutôt drôle en dépit de l’intrigue, super graphique et riche dans un style assez étrange et appréciable propre au réalisateur.

LA BATAILLE D’ALGER de Gillo Pontecorvo (1966) – 121 mn

Un film qui raconte une partie des évènements de 1954-62, la guerre d’indépendance de l’Algérie, les conflits de plus en plus violents entre algériens et colons, et les pratiques de l’armée française et du FLN.

LE LOCATAIRE de Roman Polanski (1976) – 126 mn

Trelkovsky, un homme timide et réservé, visite un appartement vacant pour le louer. Lors de la visite, la concierge lui apprend que Simone Choule, l’ancienne locataire, a voulu se suicider sans raison apparente, en se jetant de la fenêtre de l’appartement. Après le décès de l’ancienne locataire, il emménage. Il va vite s’apercevoir que tous ses voisins ont un comportement étrange. Et certains commencent même à le harceler…

Hommage au maître de l’animation imaga par image avec 2 films mythologiques assez kitsch peuplés de créatures délirantes. Au programme: spartiates, slips en peau de chêvre, cyclopes, licornes et même une rivière dont l’eau se change en vin (ouaaahhh !!!)

Projection à 18h de:

THE 7TH VOYAGE OF SINBAD de Nathan Juran (1958) – 88 mn

Sinbad a beaucoup à faire: sauver une pricesse miniature, faire un championnat de bras de fer avec pas mal de monstres, rosser du squelette et parler au génie, tout un programme…

///// ENTRACTE ////

19h30 APERO BOUFFE suivi d’une projection à 20h30 de:

CLASH OF THE TITANS de Desmond Davis (1981) – 118 mn

Laurence Olivier en Zeus, Ursula Andress en Aphrodite! Un film épique autour du mythe de Persée qui devra se battre contre le méchant Kraken et Medusa sur son cheval volant our sauver la princesse.

FIN

THIS IS SPINAL TAP de Rob Reiner (1984) – 82 mn

Rockumentaire à propos d’un groupe de Heavy Metalsur le retour. Parodie excellente pour achever un genre et (re)découvrir le Hair Metal des 80s!